Après 11 jours de route, et de sable puisque nous sommes passés par une partie du banc d'Arguin ( Nord de la Mauritanie), nous atteignons Bamako.
Nous prenons contact avec l'AJA Mali est son représentant Souleyman Sarr. Cette structure dédiée à l'insertion professionelle nous propose la participation de cinq de leurs apprentis pour mener ensemble le chantier technique.
Nous nous installons dans l'enceinte du Centre de santé communautaire '(CESCOM) de Tingolé (Village situé à 100km après Bamako, et sur la route de Ségou.
Nous installons l'atelier mobile:Poste à souder, groupe électrogène, établi, tout matériel de découpe et de mise en forme de tubes métalliques.
C'est le début de l'aventure technique et culturelle, puisque nos cinq jeunes montpelliérains et nos cinq jeunes maliens font connaissance tout en démarrant la fabrication de lar emorque-ambulance.
Celle-ci est destinée à être tractée par une moto chinoise achetée à Bamako et dont l'avantage principal est d'être réparable dans n'importe quel endroit du Mali.
Le chantier dure 8 jours au bout desquels nous construisons ensemble cette moto-ambulance. Ce chantier, au delà de la performance technique, au regard du peu de jours disponibles devient un lieu de vie ou la fraternité, l'entraide, l'amitié ont été eux aussi de vrais outils.
Nous logeons ches l'habitant, dans le village...Loin de tout consumérisme compulsif, loin de tout confortt occidental. Les marchés, les enfants, le foot contre les jeunes de Tingolé ( nous avons perdu aux tirs au but), les lampes à pétrole à la tombée du jour...
Nous faisons connaissance avec leur mode de vie: Structure sociale; hierarchisation de l'autorité, collectifs d'associations méttant en oeuvre des systèmes d'autogestionj, règlement des litiges, des conflits. Lourdeur des coutumes: inégalités entre les femmes et les hommes...
Après une belle fête mettant en scène la donation de la moto ambulance, nous reprenons la route en direction de la falaise de Bandiagara....Nous laissons une deuxième moto ambulance ( celle-ci ayant été réalisée au Lycée Mendès France à Montpellier). Nous sommes donc dans le pays Dogon, cet immémorial accomodant l'animisme et l'islam...
Une magnifique fracture tectonique que l'on parcourt à pied, et lentement...
C'est la fin de notre périple, nous remettons le fourgon atelier à notre association partenaire: L'AJA-MALI . A ce jour il l'utilise comme atelier mobile...
Un mois c'est écoulé, nous trainons des pieds dans un aéroport, cohorte silencieuse un peu mélancolique. ce fut une grande expérience, 4 de nos jeunes n'avaient jamais vu l'océan, n'avait entendu parler du monde que par des médias...Quatre des jeunes maliens ne parlaient pas le français....Ce ne fut jamais un obstacle...